Naissance et mort :
Giacomo Milan naît et meurt il y a déjà quelques siècles. Sa naissance comme sa mort passeront inaperçues.
Son animal de compagnie favori, une petite boule noire qu'il avait surnomé "cancer" et qu'il carressait sans cesse entraîna sa perte
Les années d'études :
On sait cependant qu'il fut envoyé très jeune dans un couvent où il apprendra la musique.
Ses connaissances étant alors jugées insuffisantes, et ce jusqu'à ses cinquante-quatre ans, il ne composera pendant cette première période que des non-morceaux,
c'est à dire des musiques destinées à ne jamais être jouées. L'artiste ne les entendra donc jamais. Siffler même lui est interdit par ses professeurs.
Composition :
Une fois sa formation terminée, il entre dans la vie séculière très peu de temps, puisqu'il meurt vers 70 ans.
Pendant ces 16 années, il composera en fait très peu de pièces, des joyaux dit-on. On en parle encore. Mais on ne les entend plus,
car ils disparurent dans une incendie quelques années après la mort de l'artiste.
C'est cela le plus ironique : nous ne connaissons aujourd'hui que les non-morceaux de Giacomo Milan,
et non les musiques "officielles" qu'il composera durant la seconde période de sa vie. C'est ceux-là qui vous seront présentés sur ce site.
Les secrets de Giacomo Milan :
Durant les 16 dernières années de sa vie, chaque hiver, Milan allait essuyer ses crises de mysticisme dans son chalet.
Il surplombait, dit-on, un village enneigé, perdu et abandonné, où tous les habitants n'etaient en fait que ses descendants cachés. Ils s'étaient également,
dès leur plus jeune âge, reproduits entre eux, donnant lieu à de nombreuses unions consanguines.
Il avait isolé tous ses enfants dans ce lieu, ceux-ci ignorant tout du monde.
Il se plaisait, dit-on à se faire passer pour un dieu, si bien que lors de ses rares venues au chalet, sa progéniture jubilait au plus haut point.
Giacomo Milan et la religion :
S'adonnant pendant ces séjours à des rites vaudous,
on ne sait encore s'il est réellement mort ou si son esprit a été transféré dans le corps de l'un de ses enfants mutants.
On sait par exemple qu'il se rendait toujours aux réceptions mondaines accompagné d'une poupée vaudou à son effigie. Ainsi,
il pouvait se torturer lui-même, sans éveiller aucun soupçon.